29/04/2012

Diamante, Diamante, Diamante...

Diamante, Diamante...?!

- Diamante, c'est le diamant - précieux, pur, transparent et dur (le mot vient du grec adamas qui veut dire "indomptable"! et c'est un symbole d'éternité, de perfection, du Bien). Selon les civilisations, il est paré de vertus diverses autant que merveilleuses, intéressantes à aller voir...
- Diamante, c'est un prénom féminin italien, bon!
- Mais c'est aussi une bourgade en Calabre, au bord de la mer... ah!
- Et je viens de découvrir un auteur espagnol du nom de Juan Bautista Diamante, auteur dramatique né à Madrid en 1625 et mort en 1687. Voici les quelques infos que j'ai sous les yeux:

Il mena une vie d'aventures (il appartint à l'ordre de Malte et fut poursuivi pour meurtre) et commença à écrire pour le théâtre en 1653 (El Veneno para si, c'est-à-dire Le Poison pour lui, je crois...), reprenant des thèmes, voire des pièces, à succès. C'est ainsi qu'il imite à la fois Guillen de Castro et Corneille dans El Honrador de su padre (1658) (on reconnaît Le Cid), marquant sa prédilection pour les situations surnaturelles et la grandiloquence de son style. Son œuvre la plus originale, La Judia de Toledo (La Juive de Tolède) (1673) est un drame plein d'intensité et de poésie, dont il a pris le sujet à Mira de Amescua. On lui doit aussi des comédies (El Valor no tiene edad - La Valeur n'a pas d'âge...! ou alors "Aux âmes bien nées, La valeur n'attend pas le nombre des années"... bon, bref!).

Voilà: du théâtre, du panache, pour cet aventurier sulfureux... Ca donne pas mal de couleurs, non?

Françoise.